45° Nord, en regardant vers l’Est.

solitude

 

Tu l’imagines le spleen, c’est le vague à l’âme,

La houle, les spliffs, au loin les lumières d’une ville

Rendez-vous Amsterdam.

Et si tu l’imagines, elle est restée la même:

Une trace, des sillons, mutation d’ADN.

Ils te manquent tous, ils ont continué sans toi,

L’iris est dilaté, t’as plus qu’le cœur qui scintille

Comme un coup d’lame, écartelé, regarde-toi et imagine.

Imagine moi:

Je vole une feuille et l’encre,

Je vole un baiser, le temps, je vole au d’sus d’une mer de cendres

Puisqu’il n’y a plus rien, désormais tout a brûlé,

Ne restent que les souvenirs, les joies, les peines

Celles-là tu peux les oublier

Puis oublie-toi, les maux ont gravé qu’ils t’aiment.

Relève la tête une fois encore

Là-bas, c’est chez toi: 45° Nord

En regardant vers l’Est.

 

Librement inspiré du Blues de l’expatrié.

Crédits photo: Leolo212.

 

Charger Plus dans Houston MacDougal

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir également

Le crokinole (jeu).

Allons toujours un peu plus loin dans la culture canadienne en nous intéressant, après avo…