La chute Montmorency.

Depuis Québec on s’y rend très facilement par l’autoroute 440. C’est à peine plus d’une petite dizaine de kilomètres plus loin, juste en face du pont qui mène à l’Île d’Orléans. La chute Montmorency est haute, 83,5 mètres précisément, c’est 30 de mieux  que celles du Niagara. Vous saurez vous en rappeler, vous risquez de l’entendre souvent.

Là-bas, une chute donc, et c’est à peu près tout. Enfin pas exactement mais elle est là, comme ça, face à nous sans qu’on ait eu besoin de la mériter en empruntant quelques sentiers escarpés. Pas besoin de la découvrir non, elle est juste là, fière, et on a plus qu’à rejoindre sa passerelle en se laissant guider. Uniquement pour les moins courageux. J’ai envie de dire dommage que le téléphérique vienne gâcher le paysage, mais je suis à peu près le seul de cet avis.

Les autres l’emprunteront et ne manqueront pas de dire que c’est l’occasion d’apprécier une jolie vue. Qu’en hiver, nul besoin de risquer sa vie. C’est vrai autant que c’est exagéré, mais peu importe, j’aime autant la gravir cette chute d’eau.

Les plus téméraires quant à eux feront de l’escalade sur le pain de sucre hiémal. C’est d’ailleurs peut-être la meilleure saison pour profiter de cette cascade. Escalade de glace, descente en rappel, les frissons ne viendront pas du froid.

Tous les autres, aux beaux jours essentiellement, monteront près de 500 marches afin d’atteindre le belvédère pour avoir une vue parfaite sur toute la chute. Et à gauche sur l’Île d’Orléans avec le fleuve. Moment photo privilégié. À flanc de falaise les amoureux du vide n’auront pas le vertige. Les personnes normales quant à elles se cramponneront de toutes leurs forces aux rambardes pendant toute la montée, ou feindront n’avoir peur de rien. Mais elles chancelleront, à un moment où un autre (à moins que ça ne soit que mon cas personnel).

En haut, suivez le sentier. Sur votre gauche une aire dégagée où il fait bon pique-niquer. Il y a même des balançoires et un panneau vous indique qu’il y a là les ruines d’un fort et qu’autour, c’est un ancien champ de bataille. Mangez avant de lire le panneau. Dans tous les cas, le chemin mène à un premier petit pont au milieu des arbres. Vous n’êtes plus très loin. Continuez, voilà la passerelle. Dans mon souvenir, je ne me rappelle du bruit qu’en bas, surtout à l’endroit où on se prend toute l’eau dans la figure. Mais j’imagine qu’en fait du bruit, il doit y en avoir un peu partout.

En traversant la passerelle, il y a un établissement où se sustenter, et un petit musée gratuit.

L’astuce lorsque vous êtes en bas, ne prenez pas le téléphérique pour monter. Traversez la voie de chemin de fer pour aller d’abord côté gauche de la chute. Pas de béton, des cailloux et parfois de la boue mais on ressent les choses un peu plus version nature. Et ensuite rendez-vous à droite, pour monter les marches jusqu’en haut, puis atteindre la passerelle.

C’est une balade sympathique cette chute Montmorency. Mais vous n’y ferez pas non plus de vieux os, surtout en plein cagnard durant l’été. Tout au plus, vous y resterez quelques heures.

Quelques infos utiles.

• L’accès au parc de la chute Montmorency est gratuit.
• Possibilité de faire de la tyrolienne double (classe l’activité!).
• Possibilité d’emprunter la via ferrata.

Toutes les infos (prix/résa) sur Parc de la chute Montmorency.

Crédits photo: brigachtal, Pierre cb, Lucette.

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