Deux ans d’Expérience!

Pas d’intro, on souffle les bougies direct et on mange le gâteau.

Un p’tit bilan?

Bof, pas envie non plus. On a pu proposer ce genre de résultat, pour marquer le coup avec le centième billet. Et finalement, on ne ressent pas vraiment le besoin de le refaire, en tout cas pas maintenant. D’ailleurs, pas grand-chose n’a changé hormis le top 3 des articles plus ou moins lus, et comme on clôturait le papier en ouvrant sur l’avenir, c’est plutôt ce dont on a envie de parler aujourd’hui. Après, dire que ces deux années sont passées à vitesse grand V c’est un peu un lieu commun. Au moins, ça prouve qu’on ne s’est pas ennuyé.

Les promesses de campagne.

Je vais tenir le rythme de deux publications par mois au minimum. Je ne promets pas d’en faire plus, mais au moins d’essayer, et puis comme on dit, c’est l’intention qui compte.

Sur le contenu en lui-même, j’ai envie de booster les Chroniques. D’abord parce que c’était la partie la plus importante du projet initial et que je l’ai laissée de côté. Très clairement. Ensuite, parce que ça m’est beaucoup demandé en off, et je ne pensais pas que seul « Au commencement » puisse susciter autant d’attente. Si vous n’êtes pas des milliers à le réclamer non plus, ça fait quand même plaisir, j’en tiens compte. « Mais pourquoi t’avais laissé tomber? » L’écriture automatique qui ne fonctionne pas.

La catégorie Escapades, j’ai envie de l’étoffer. Mais de l’étoffer vraiment, en ouvrant beaucoup plus largement sur tout le Canada. Ça implique de bouger un peu et de voir du pays. C’est donc un projet sur le long terme qui va demander plusieurs mandats. Mais après tout, on n’est pas pressé. « Tu vas faire toutes les Provinces, tous les Territoires? » Non, il y a des tas d’endroits que j’ai envie de visiter, où j’ai envie de vivre, et ils ne se trouvent pas tous au Canada.

J’ai envie de faire des interviews. « Ouais mais Houston, tout le monde le fait déjà! » Oui, parce que c’est une très bonne idée, heureusement qu’ils le font tous, c’est l’occasion d’avoir des retours d’expérience et ça, c’est super enrichissant. J’y pense depuis le début du site, et comme après deux ans je l’ai toujours en tête, je vais bien finir par en faire une ou deux.

Je publierai également un cas traitant des droits et libertés fondamentales au Québec, dans son volet lié à la discrimination. Il existe des outils qui protègent ces droits, et comme c’est un sujet qui m’interpelle, j’ai envie d’en parler. Des questions?

Des invités, il y en aura aussi, dans un futur plus ou moins proche, un jour. On m’a plusieurs fois proposé des collaborations, qui ne s’inscrivaient pas forcément dans la ligne éditoriale d’Expérience Canadienne, ou qui avaient peu de valeur ajoutée pour l’un comme pour l’autre, ou tout bonnement parce que c’était bidon. Des trucs avortés qui n’ont pas eu pour effet de refermer la porte, donc des articles rédigés par d’autres auteurs, vous devriez pouvoir en lire par ici.

Voilà, j’ai envie de faire tout ça. Enfin, maintenant, quoi.

Parce que dans dans deux semaines si ça se trouve, j’aurai envie de faire totalement autre chose. Enfin, de toute façon, ce sont des promesses de campagnes, non? Non, bon d’accord.

Dans les coulisses.

Les coulisses sont faites de gestion plus que de création. C’est surtout vrai au bout d’un certain temps, d’où l’importance d’avoir toujours des projets en tête. Souvent donc, il faut gérer les affaires courantes, les diverses demandes ou interventions. Ici on ne pratique pas la censure et on a franchement pas à se plaindre, mais quand même. Voici deux exemples d’interactions dont on aimerait être dispensés, mais auxquelles on est tous confrontés.

Le commentaire qui tue.

Sous l’article traitant de l’assurance annulation de vol, ou de l’assurance carte bancaire, j’ai pu lire ceci: « Il y a beaucoup de morts à qui on fait prendre des assurances, c’est une fraude et pourtant c’est important d’être assuré, et d’avoir une assurance ».

D’abord quand je lis ça, je me marre, parce que c’est totalement décalé avec ce dont je traite dans l’article, et qu’on dirait que c’est écrit par un enfant de 12 ans. Ensuite, je vois des liens dans le commentaire qui pointent vers le site de l’auteur, je jette un œil, et là le côté décalé ne m’amuse plus du tout. Un pro de l’assurance entre Trois-Rivières et Québec qui vient faire sa pub et juste sa pub, mais qui ne prend pas le temps de lire le sujet et écrit n’importe quoi, ça ne peut pas aller.  Quand il y a trop de liens, ça passe en modération de manière automatique avant d’être publié. Pour moi c’est du spam, l’assureur tu dégages.

Sachez qu’une pratique très répandue chez les blogueurs, consiste à venir commenter chez ses petits camarades, sur un domaine, un thème qu’ils partagent. C’est une histoire de gagnant/gagnant et de référencement. Tu viens faire vivre mon site et te faire connaître de mes lecteurs. Moi, je n’y vois que du positif. Après tout, si l’on écrit c’est pour être lu, donc autant qu’il y ait de l’échange et du partage. Faut pas déconner. Du coup, de plus en plus de professionnels s’y mettent et font la même chose. Ils viennent poster sur des articles spécifiques et ouvrent un lien qui pointe chez eux: qu’est-ce qu’on aime la case à remplir « site web » en postant un commentaire! Honnêtement, je ne vois aucun problème à cette pratique, pourvu que le commentaire ait du sens, apporte quelque chose, et qu’on ne vienne pas faire sa pub comme un vulgaire effronté. Si c’est propre, on tolère. Si c’est sale, on bannit.

Le formulaire de contact.

Je reçois régulièrement des messages privés, pour des choses très variées. Et je réponds systématiquement.

Un jour, c’était il y a quelques semaines, un représentant d’une agence de placement m’écrit un long courriel, en anglais (shit!), dont le sujet traitait d’un de mes liens pointant vers leur site internet. En résumé, il y avait tout un laïus sur l’intégrité d’Expérience Canadienne qui n’était pas remise en question, mais que le lien incriminé avait pour eux des effets négatifs qu’il fallait corriger. Ils me laissaient donc 24h pour résoudre « ce problème », et étaient prêts à m’aider dans cette démarche. À l’issu de ce terme, ils me promettaient d’agir conformément au but recherché, et dans leurs intérêts si rien n’était fait. Quant aux conséquences, tant pis pour moi, j’aurais été prévenu.

Maintenant, un résumé du résumé: « Houston, enlève le lien qui pointe vers notre site, efface même notre nom, ou on te dénonce à Google et tu vas tomber dans les limbes des résultats de recherche. » Wouaw, terribles menaces! J’en tremble encore.

Ma réponse: « Vous avez ma bénédiction, dénoncez-moi » écrit dans les deux langues, puisqu’il s’agit d’une agence qu’on trouve essentiellement au Québec.

Évidemment, je ne peux pas répondre favorablement à ce type de demande. Après, j’ai quelques doutes sur l’identité de l’auteur du courriel, c’est pourquoi je ne cite pas expressément l’agence en question.

La suite?

Qu’il y en ait une, c’est déjà pas si mal.

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